La grossophobie, ça suffit !

Hello hello!

Dans quelques jours, cela fera six ans que j’ai subi une intervention chirurgicale appelée sleeve gastrectomie et qui fait partie de ce que l’on appelle plus communément des « chirurgies de l’obésité ». Loin de soigner la personne qui en bénéficie, ce type d’intervention irréversible a des conséquences à vie sur le quotidien.

Je parle de ce même jour et de ses conséquences sur mon quotidien ici : Ce jour qui a changé ma vie !

Aujourd’hui, je souhaite aborder un sujet qui me tient à cœur, puisque j’en ai été victime, certains de mes proches (connaissances ou amis) en sont victimes et parce que ce genre de pratique doit cesser !!

Je vais parler de mon expérience personnelle, et si tu te reconnais dans les lignes qui suivent, tu peux tout à fait réagir (avec respect, cela va de soi) et partager ton vécu si tu le souhaites. Le but de mon article n’est pas de me victimiser, mais plutôt d’alerter sur ces comportements qui n’ont pas leur place dans notre quotidien, et créent des situations tragiques dont nous pourrions nous passer.

Qu’est-ce que la grossophobie ?

Selon le Petit Robert, la grossophobie est définie comme l’attitude de discrimination envers les personnes obèses ou en surpoids.

Mon vécu – attention, certains propos peuvent choquer !

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai été ronde. Je n’arrive pas à dire « grosse » mais j’étais toujours plus enrobée que mes camarades de classe. Ce qui a valu des remarques déplacées, des insultes, et ce, aussi bien de la part des autres enfants mais aussi des adultes !

Enfant, on me parlait souvent de « grosse vache » et autres mots très blessants que je n’arrive pas à transcrire sans verser quelques larmes de douleur. J’ai également connu la joie des règles qui sont arrivées tôt dans mon adolescence, puisque j’étais à peine entrée au collège quand elles sont entrées dans ma vie, avec plus ou moins de régularité. Du fait de mon surpoids, sans doute.

Plus tard, avec l’adolescence, les regards se détournaient de moi, je n’étais pas attirée par les autres jeunes de mon âge, et préférais la compagnie de mes livres ou de mes jeux vidéo, mondes imaginaires qui me permettaient de m’évader d’un quotidien difficile, aussi bien à la maison, qu’à l’école. Les moqueries pleuvaient, quelques-uns des enseignants m’ont soutenue, mais ces gestes n’étaient que peu de choses face au déluge de remarques désobligeantes que j’ai pu encaisser…

J’ai été victime de violences psychologiques, avec des mots (très) blessants, et des attitudes déplorables. J’ai même été agressée physiquement, je ne reviendrai pas sur les détails de ces moments qui pour moi appartiennent aujourd’hui au passé.

Au lycée, j’ai commencé à prendre soin de moi et de ma santé en consultant une nutritionniste à qui je dois beaucoup de choses, encore aujourd’hui. Grâce à son soutien, j’avais réussi à me « débarrasser » de quelques uns de ces nombreux kilos en trop. En vain. Dans ce genre de démarches, le soutien des proches est important. Même si, au fond, cette initiative était purement personnelle, je l’ai entamée avec un contexte délicat et il m’arrivait parfois de craquer, lors de baisses de motivation, ou parce que ce manque de soutien se ressentait trop.

Au moment de choisir mes études supérieures, je voulais entrer dans une carrière juridique, mais mes parents n’ont pas voulu me soutenir dans ce projet. C’est donc « par défaut » que je suis entrée en BTS assistante secrétaire trilingue, que j’ai préparé à Poitiers (car il ne fallait pas que je m’éloigne trop du domicile parental…).

Ma promotion était composée à près de 95% de femmes, et les remarques sont allées bon train, jusqu’à surveiller mon alimentation avec des commentaires que je préfère garder pour moi … Ce qui ne m’a pas empêché de réaliser mes stages à l’étranger (qui se sont relativement bien passé) et d’obtenir mon diplôme (de justesse, mais je l’ai eu !!) !!

Puis est venu le moment d’entrer sur le marché du travail !! Je ne citerai personne mais j’ai eu affaire à des employeurs plus ou moins respectueux, avec des commentaires désobligeants sur mon apparence… oui oui, c’est bien réel, je n’invente rien ! Un employeur qui t’observe de haut en bas (alors que je suis habillée en tenue professionnelle, veste/pantalon), avec un regard insistant… c’est tout de même un peu louche, non ?

Une des rares photos de moi à ma vingtaine…

Le plus dur à encaisser est de se voir refuser un poste, pour des motifs plus que douteux, à chaque fois on explique que notre profil est intéressant mais que l’on a préféré prendre quelqu’un qui se rapproche plus de la recherche initiale, un manque d’expérience (et ce, même après des stages en entreprise, ou des postes dans la fonction…). Je crois que le plus dur pour moi était jusqu’alors, les regards, qui parlent et heurtent bien plus que les paroles. Car rien n’est dit en face, tout est soigneusement déguisé derrière des prétextes qui n’ont (pour moi) pas lieu d’être.

Je constate que depuis mon opération et ma perte de poids, j’ai gagné de l’assurance et de la confiance en moi (même si je travaille encore là-dessus car rien n’est acquis… et que cela demande beaucoup de temps pour oser et se lancer dans certains projets). Je suis plus facilement écoutée et je ne dirais pas que ma perte de poids a été la seule raison pour cette réussite professionnelle tardive (j’ai réellement commencé à travailler vers mes 30 ans, soit il y a peu de temps…).

près de 10 ans séparent la photo précédente et celle-ci… et que de chemin parcouru ! Photo : Axel Clergeau Photographie

Mes conseils si toutefois tu rencontres une telle situation

– En parler à un proche de confiance, ne reste pas seul.e dans cette situation

Reste fort.e et courageux.se. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire.

– Ne pas hésiter à contacter le défenseur des droits si un employeur a une attitude incorrecte avec toi

Si tu souhaites en parler dans les commentaires, n’hésite pas. Je te répondrai avec respect et sans aucun jugement. Et si tu souhaites échanger en privé, tu as mes réseaux sociaux qui sont ouverts pour dialoguer, en toute sérénité.

Merci pour ta lecture sur ce sujet quelque peu long, il me tenait à cœur de partager ce vécu sur ce fléau qui touche encore et toujours de nombreuses personnes, ce qui me sidère.

Bonne fin de journée à toi !

A très bientôt dans mes Carnets 😉

Ces moments « sans »…

Hello hello!

Aujourd’hui, quelques petites confidences, qui te parleront sans doute, ou pas. Qu’importe, j’avais besoin de les partager.

Je viens aborder un sujet quelque peu délicat, celui des moments où l’on a l’impression que rien ne va, que notre niveau d’énergie est au plus bas, que notre inspiration nous abandonne avec ce fameux « syndrome de la page blanche » qui se présente devant nous.

Comme tout à chacun, il m’arrive de traverser ces périodes, et avec le recul et un peu de travail sur moi-même avec des phases d’introspection, j’ai compris que ces moments étaient nécessaires pour nous permettre de nous construire et de mieux nous comprendre.

Que m’arrive-t-il donc aujourd’hui ?

Je m’explique.

J’ai peur du vide, et ce, dans tous les sens du terme. Aussi bien, celui dans la nature tout comme ce qui est trop calme, sans aucun mouvement ou activité. Cela tourne rapidement à l’angoisse. Je n’irai pas dire ce qui les motive car elles touchent du domaine du psychique et je ne suis pas professionnelle du secteur pour les décrire précisément.

Jusqu’à il y a un an, date du premier confinement, il était difficile pour moi de ne rien faire, de me poser sans activité. Étrangement, j’ai commencé à me regarder de l’intérieur, et je me suis découverte. Avec cet isolement imposé, je me suis rendue compte que prendre du temps pour soi est essentiel pour notre équilibre de vie.

Les weekends étaient alors bien remplis, entre déplacements en conventions, soirées entre amis, et bien plus encore. Du jour au lendemain, situation sanitaire oblige, tout s’est soudainement interrompu. J’ai eu des périodes difficiles, de doute, avec des crises d’angoisses liées à la solitude. Ma pathologie n’aide en rien car je peux passer rapidement d’un état de tranquillité à une chute dans les abysses d’où il est parfois difficile de remonter – je suis aujourd’hui stabilisée depuis quelques mois, et ce pour mon plus grand bonheur.

Petit à petit, j’ai instauré des moments de pause, qui ont été bénéfiques plus rapidement que je ne le pensais. Comment ? En m’éloignant des réseaux sociaux, des personnes toxiques qui m’entouraient et en m’isolant dans ma petite bulle. Reprendre des activités saines pour l’esprit, ce qui se traduit par un double bien-être puisque mon corps me réclame ces parenthèses dans un quotidien anxiogène et oppressant.

J’ai mis en place des petites choses simples, comme des séances de méditation, le matin pour éveiller mon corps et mon esprit à la journée qui m’attend et le soir, avant de me coucher pour évacuer les mauvaises ondes accumulées au fil de la journée écoulée. J’y reviendrai dans un article plus détaillé.

Je renoue aussi avec des passions que j’avais délaissées du fait d’un emploi du temps (trop) rempli. Maintenant, mes soirées sont dédiées à des passe-temps qui m’apportent beaucoup de choses, de nouveaux savoirs, mais aussi à savoir dire stop. Je reste active sur internet certains soirs, mais cela reste désormais ponctuel.

Je reviens donc à mon sujet de ces moments sans.

Lorsque je dis qu’ils nous sont nécessaires, ils nous font surtout réaliser que nous ne sommes pas des machines, et avons droit de nous déconnecter du monde qui nous entoure, je me rends compte que nous sommes sur-sollicités de toute part. Or, poser nos quotidiens au calme est bien agréable. Sortir écouter le silence (oui, il s’écoute) ou les sons de la nature qui se réveille avec le retour du printemps… apaisant et rassurant. Se laisser porter par un bon livre avec une histoire ou avec un film… les activités sont multiples ! Chacun y trouvera son compte !

Quelques conseils

Si à un moment tu te retrouves confronté à cette situation : pas de panique ! (je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire)

Je te recommande tout d’abord de faire un point sur ce qui t’arrive, calmement, en toute quiétude. Tout n’est pas le fruit du hasard, et parfois c’est l’esprit qui prend l’ascendant sur le corps et qui souhaite te mettre en mode apaisant pour éviter la surchauffe. Pour avoir vécu la triste expérience du burn-out, c’est quelque chose que je ne souhaite à personne.

Prends du temps pour toi, tes proches, avec des activités qui te tiennent à cœur et qui te permettent de te canaliser. Cela peut être de la lecture, regarder des films ou séries ou des créations artistiques, et laisser libre court à ton imagination est quelque chose de bénéfique pour la santé !

Sortir (dans la mesure du possible, et dans le respect des règles actuellement en vigueur, cela va de soi), prendre l’air, aérer nos neurones. J’apprécie de tels moments, même si je l’avoue, les annonces récentes m’ont déroutée, dégoûtée. J’avais envie d’aller au bord de l’océan le weekend dernier et la limite des dix kilomètres est pour moi injuste. C’est comme cela. J’espère juste qu’elle ne durera pas trop longtemps. En attendant, je découvre des lieux de la cité nantaise que je ne connais pas, ce qui fait du bien.

Commencer la méditation, avec des applications gratuites (je prévois un article sur ce thème prochainement) avec des objectifs personnels, nul besoin de programmer des séances longues ou quotidiennes. Nous sommes toutes et tous différents et notre réception d’une telle pratique peut aussi évoluer avec le temps. Tout comme chaque « traitement », les effets demandent plus ou moins de temps pour se révéler.

D’autres conseils sont bons à prendre, et si tu en as quelques uns à partager, n’hésite pas à les proposer dans les commentaires… Ceux-ci sont ouverts à toutes et tous, et toute idée est la bienvenue !

Mes commentaires ou messages privés sont ouverts si tu ressens le besoin de t’exprimer à ce sujet ! Mon blog est avant tout un espace de partage.

Je te remercie pour ta lecture !

A bientôt sur le blog !

Créer un blog ? Mes conseils

Coucou toi !

J’espère que tu as la forme et le moral.

Aujourd’hui, un post un peu particulier car je compte revenir sur les démarches qui m’ont conduite à créer un blog, avec mes conseils personnels pour bien réussir. Je n’ai pas de recette miracle, certaines personnes auront d’autres conseils à apporter, en complément des miens.

Bien souvent tout article commence par des notes manuscrites…

Cela fait maintenant 6 ans que j’ai décidé d’ouvrir un blog (mon blog-niversaire était lundi dernier, 1er février) et depuis, j’ai progressé, non seulement du point de vue de ma rédaction, mais aussi de mes publications, leurs illustrations, leur organisation. Tout ceci demande de la pratique.

Pour ce qu’il en est de la rédaction, je te renvoie vers mon article Comment bien écrire ? où je donne quelques astuces pour développer ses compétences pour rédiger des textes, quels qu’ils soient.

Pourquoi créer un blog ?

Comme je l’explique régulièrement, j’ai toujours aimé écrire, des textes divers et variés, mais aussi des journaux intimes ou bien des fictions. Et ce, malgré des écrits scolaires quelque peu chaotiques, car je trouve complétement inutile l’exercice de la dissertation mais suis plus adepte de l’écriture libre, sans contrainte.

C’est à la suite d’un événement, une rencontre abonné.e.s que l’idée a germé, et en parlant de cette idée autour de moi, et l’on m’a conseillé de le faire, de suivre cette envie. C’est ainsi qu’est né le modeste Blog de Pimousse (mon pseudo de l’époque était Pimousse_Fraise, on ne se moque pas !) Celui-ci ne comporte que quelques articles, mais écrire et partager reste une expérience agréable. Par la suite, plusieurs blogs ont été créés, au gré de mes envies, et c’est en septembre 2019 qu’est né Les Carnets d’Enaid, sur lequel tu lis ces lignes aujourd’hui.

La création, parlons-en

Pour créer un blog, nul besoin de savoir coder, ou avoir des articles réguliers. C’est à toi de décider les sujets que tu souhaites aborder, ta plume doit rester libre et si tu n’as envie que d’écrire un article par mois, c’est possible. Il faut avant tout que les contenus que tu partages te plaisent, cela se ressent et tu auras cette sensation de légèreté à chaque publication.

Un blog est accessible gratuitement, ensuite, c’est selon les fonctionnalités complémentaires que tu ajoutes que tu dois passer en version payante. Ce n’est pas une obligation, rassure toi. Pour ma part, je suis en version payante, pour avoir mon nom de domaine, mais aussi pour avoir accès à certains outils pratiques.

J’ai commencé sur le site Gameblog pour apprendre, puis suis allée sur OverBlog, avant d’arriver sur WordPress, où je me sens bien, l’interface est accessible à tout.e néophyte dans l’univers du blog.

Quelques conseils pratiques

  • Illustrer son post : pour que la lecture soit agréable, je te recommande de poster une/quelques photo/s pour éviter la monotonie pour ton/ta lecteur/trice.
  • Utiliser le gras/l’italique, dans la même optique, mais aussi pour mettre en valeur les mots-clés que tu souhaite mettre en évidence.
  • Ne pas hésiter à scinder un article en 2 parties si tu vois que le contenu risque d’être un peu long, donc indigeste. Les personnes passent (malheureusement) de moins en moins de temps à lire. C’est pourquoi lorsque je vois que ma plume est trop bavarde, je coupe un article en 2 parties. Cela ne m’est arrivé que pour mes contenus sur la Paris Games Week, où il m’était difficile de résumer une semaine en quelques courtes lignes.

Voici pour mes quelques conseils et recommandations sur la création d’un blog. Si tu as des questions, n’hésite pas à me les poser, ici en commentaires ou sur mes réseaux sociaux !

Je te souhaite une agréable fin de journée !

A très vite 😉

Article 100 : Qui suis-je ?

Hello toi !

Aujourd’hui, un article quelque peu particulier car il s’agit de l’article 100 !! Et oui, déjà ! Je n’ai pas vu les articles passer et je t’avouerai que je suis quelque peu émue de partager cet événement avec toi !

Pour te remercier pour ta lecture, j’ai décidé de proposer un contenu un peu particulier : répondre à 100 questions (questionnaire trouvé sur internet, légèrement modifié). Bien sûr, si tu en as d’autres, l’espace des commentaires reste ouvert.

Prêt.e ? Allons-y !

  1. Quelle est ton expression favorite ?

La vie est une fleur, qu’il convient d’arroser de notre amour pour ne pas qu’elle fâne.

Quelle est ta routine matinale incontournable ?

Tout en préparant mon petit déjeuner, mettre de la musique

Si tu pouvais vivre à une autre époque, quelle serait-elle ?

Je dirais le siècle des Lumières, rencontrer les auteur.e.s de cette période.

Quel est ton jeu de société préféré ?

Ce serait le Blanc manger coco, un jeu à l’humour particulier mais qui permet de passer des moments bien drôles entre ami.e.s.

Quelle ville as-tu adoré visiter ?

De toutes les villes où j’ai pu me rendre, je dirais que Paris est une ville que j’aime beaucoup découvrir, au fil de mes visites.

As-tu un animal domestique ?

Oui, et si tu me connais un peu, tu as dû déjà la voir en photo, ma petite Gribouille, adoptée pendant le premier confinement 2020 !

Est-ce que tu aimes faire la cuisine ?

Oui, enfin… en ce moment c’est un peu délicat car je n’ai pas encore la clé pour la cuisson sur des plaques électriques !!

Quel super pouvoir aimerais-tu avoir ?

Celui de pouvoir redonner le sourire à ceux pour qui c’est difficile !

Quel super-héros aimerais-tu être ?

Wonder Woman, la plus belle à mon sens.

Avec quel personnage historique voudrais-tu prendre un café ?

Bonne question. Je dirais un écrivain comme Victor Hugo.

Quel a été ton premier petit boulot ?

J’ai commencé dans la vie active en étant guide accompagnatrice dans un château (aujourd’hui devenu demeure privée) proche de Poitiers.

Quelle est la chose la plus folle que tu aies faite ?

Faire un aller-retour Poitiers-Paris en car en 2 jours (soit près de 10 heures de voyage) juste pour une soirée au cinéma.

Quel est ton plat préféré ?

Dur, je suis gourmande. Je dirais une bonne pizza.

A quoi ressemblerait ton weekend idéal ?

Un weekend reposant, au bord de l’océan, avec balades sur la plage, baignade et regarder le coucher de soleil.

Est-ce que tu es « très famille » ?

Ma famille choisie a une place plus importante que ma famille biologique.

Sucré ou salé ?

Sucré, sans hésitation.

Quand as-tu pleuré pour la dernière fois ?

Hier soir (dimanche 10 janvier) devant un concert de Jean-Michel Blais.

As-tu déjà subi une opération ?

Oui, ma chirurgie de l’obésité (ou chirurgie bariatrique), en 2015.

Es-tu croyant ?

Non.

Crois-tu au mariage ?

Hmm… j’ai déjà été mariée une fois… donc la magie… bof !

Quelle est ta plus grande peur ?

Celle de la foule (agoraphobie), même si je tente tout pour me soigner.

As-tu peur de la mort ?

Celle de mes ami.e.s. La mienne, moins.

Crois-tu en la réincarnation ?

Oui.

Quel est ton meilleur souvenir de ton année, instinctivement ?

L’adoption de ma minette (2020).

Tu es plutôt Disney ou manga ?

Disney, depuis mon enfance.

As-tu déjà eu une grosse déception amoureuse ?

Ouaip. No comment !

As-tu déjà été infidèle ?

Non. Jamais !

Quel est ton plus grand fantasme ?

Joker. Non mais !!

As-tu des regrets par rapport à ton passé ?

Celui de n’avoir pu m’affirmer plus tôt !

Si tu pouvais changer de prénom, lequel voudrais-tu avoir ?

Le mien me plaît bien. Je ne changerais pas.

Aimes-tu fêter Noël ?

Dur de répondre. Quand j’aurai des proches que j’aime autour de moi ça ira sans doute mieux.

Mac ou PC ?

Both. J’espère un jour pouvoir investir dans un Macbook.

Androïd ou Apple ?

Both. Chacun.e a son utilisation propre de son appareil.

Crois-tu au Karma ?

Karma is a bitch. Oui j’y crois.

Combien de langues parles-tu ?

Hmm… je parle couramment 2 langues, ai des notions dans plusieurs autres.

Quelle est ta saison préférée ?

Le printemps. La renaissance de la nature, le retour des beaux jours…

Tu mesures combien ?

1m65 !

As-tu des piercings ?

Oui, pour le moment, 3 à chaque oreille, 1 à la narine gauche et 1 au labret.

Es-tu tatoué ?

Oui, pour le moment d’un papillon au poignet gauche et une rose sur mon poignet droit. Le 3eme est pour (très) bientôt 😉

Si tu pouvais apprendre une nouvelle langue, laquelle choisirais-tu?

Une langue asiatique. Japonais ou coréen…

Crois-tu au coup de foudre ?

Oui.

As-tu déjà gagné un concours ?

Oui, plusieurs.

Crois-tu aux fantômes ?

Non.

Vanille ou chocolat ?

Both. Nounours à la vanille et nounours au chocolat (si tu as la référence, bravo).

Quelle est la dernière personne que tu as appelée ?

Un ami, pour demander des conseils pour refaire mon CV.

As-tu déjà rencontré quelqu’un en vrai que tu avais connu sur les réseaux sociaux ?

Oui, et il me reste encore du monde à rencontrer.

As-tu le vertige ?

Non, mais peur du vide par contre.

Quel est ton signe astrologique ?

Capricorne, ascendant Taureau !!

Quelle était ta matière préférée à l’école ?

Le français et les langues, vivantes ou mortes.

Quel est le dernier film que tu as vu au cinéma ?

Onward, En Avant ! ça remonte déjà à bientôt 1 an !!

Quel est le dernier film que tu as vu en DVD/Blu-Ray ?

Au risque de me faire taquiner par mes ami.e.s Tom à la ferme de Xavier Dolan (une nouvelle fois, et j’ai encore pleuré).

As-tu peur de prendre l’avion ?

Non, tant qu’il y a un pilote à l’intérieur !

Un aliment que tu détestes ?

Les bulots.

Aimes-tu les films d’horreur ?

Non, définitivement !

Thé ou café ?

Both.

As-tu déjà pris des cours de danse ?

Oui, et j’aimerais en reprendre quand ce sera possible.

Fumes-tu ?

Non.

Es-tu mauvais perdant ?

Non.

Quel est ton acteur/actrice préféré ?

Xavier Dolan, of course !

Quel est ton chanteur/chanteuse préféré ?

Ouh là… un.e seul.e ? Rufus Wainwright, une voix magique.

Bain ou douche ?

Une douche, ça va plus vite ! Mais je ne refuserais pas un bon bain.

Ville ou campagne ?

Je suis une citadine, et la campagne me ressource.

Une chanson ringarde que tu aimes ?

Le géant de papier.

Quel est ton livre préféré ?

Dracula, de Bram Stoker.

Si tu pouvais changer quelque chose chez toi, ce serait quoi ?

Mon cerveau. En avoir un qui pense moins. Ça existe ?

Que regardes-tu en premier chez un homme/une femme ?

Le regard. Il parle beaucoup !

Aimes-tu les sensations fortes ?

Non, ça me rend malade.

As-tu une phobie ?

Comme précisé plus tôt, l’agoraphobie.

Plutôt The Walking dead ou Game of Thrones ?

Je n’ai pas regardé Game of Thrones. The Walking Dead, jusqu’à la saison 7. Après, j’ai essayé mais pas accroché.

Si un génie t’accordait trois vœux, que déciderais-tu ?

Être heureuse et voir mes ami.e.s heureux.ses, rencontrer Xavier Dolan, réussir mes projets.

As-tu un mantra ?

Oui, « sois toi-même, tous les autres sont déjà pris ! » Oscar Wilde.

Tiens-tu un journal intime ?

Oui.

Préférerais-tu voyager dans le futur ou le passé ?

Tiens donc, cela me fait penser à la série Dark ça ! Je ne sais pas.

Quelle serait ta soirée idéale en amoureux ?

Un bon repas, un moment de complicité et… non, tu ne sauras pas la suite !!

Quels sont les 3 défauts que tu ne supportes pas chez l’autre ?

La prétention, l’hypocrisie et le manque de respect.

Quelles sont les 3 qualités que tu recherches chez un homme/une femme ?

La tolérance, la ponctualité et l’ouverture d’esprit.

Quelle est ta couleur préférée ?

Le bleu.

Plage, campagne ou montagne ?

Un peu des 3.

Est-ce que tu es introverti ou extraverti ?

Introvertie.

Tu es plutôt chien ou chat ?

Team chat !

Quel est ton film préféré ?

J’ai tué ma mère de Xavier Dolan, son premier film. Je me retrouve tellement dans le personnage d’Hubert.

Que ferais-tu si tu avais 1 million d’euro ?

Aider mes ami.e.s dans le besoin, voyager et économiser.

Quel métier voulais-tu faire quand tu étais enfant ?

Greffière ou journaliste.

Es-tu du matin ou du soir ?

En vieillissant, plus du matin.

Quel est le premier concert où tu es allé ?

Je ne m’en souviens pas.

Quel est ton numéro fétiche ?

Le 17, comme mon jour de naissance.

Quelle est ta série préférée?

Ru Paul’s Drag Race. Un concours de drag queen qui m’impressionne toujours !

Quelles langues étrangères parles-tu ?

Français, anglais, espagnol couramment. Italien, russe, allemand en notions.

Où aimerais-tu voyager ?

Corée, Japon, Canada, Islande, Irlande, Ecosse…

Est-ce que tu es une personne qui aime planifier ou tu es impulsive ?

Je suis très (trop) planificatrice.

Dans quel pays voudrais-tu vivre ?

Canada.

As-tu un côté geek ?

Non, si peu ??

As-tu un porte-bonheur ?

Oui, ma poupée de naissance.

Comment appellerais-tu tes enfants ?

Je n’en souhaite pas. Une autre question ?

Joues-tu d’un instrument de musique ?

Du pipeau… non, plus sérieusement, aucun.

Quel est le dernier livre que tu as lu ?

Je me suis évadé d’Auschwitz de Rudolf Vrba. Poignant.

Es-tu plutôt maniaque ou bordélique ?

Bordélique devenue maniaque.

Quel est ton cocktail préféré ?

Un bon Virgin Mojito !

Casanier ou aventurier ?

Baroudeuse qui aime aussi rester au calme chez soi.

Plutôt du genre en avance ou en retard ?

Plus que jamais en avance. J’ai horreur du retard.

Voici pour mes réponses, ceci te permet de mieux me connaître !

A très bientôt pour de prochains articles !

J’ai fait le choix de ne pas avoir le permis de conduire

Bonjour chère lectrice, cher lecteur,

Aujourd’hui je sors ma plume pour aborder avec toi un sujet qui revient souvent au coeur de mes discussions entre amis, ou dans le milieu professionnel… « pourquoi n’as-tu toujours pas le permis, et ce, à plus de 30 ans ? »

C’est là que bien souvent un air d’exaspération me prend… je ne le laisse pas toujours sortir et le garde bien enfoui en mon for intérieur.

Je prends le temps d’une courte réflexion et d’une bonne inspiration, mes arguments étant déjà prêts (quand on te pose la question plus d’une fois, ton discours ne change pas, seule la formulation change…).

J’explique que depuis que je suis partie jeune du foyer parental, avec comme idée de prendre mon indépendance, loin de moi l’envie de passer mon permis. A l’âge où les copains de classe s’en souciaient, j’avais d’autres préoccupations. Il se trouve aussi que mes parents m’ont bien fait comprendre que je devais me l’auto-financer. Or, un permis n’est pas gratuit et que cela représente aujourd’hui un budget conséquent.

Pendant mes études supérieures, et encore aujourd’hui, je suis utilisatrice des transports en commun, train, bus, tram… je me débrouille toujours pour mes déplacements plus ou moins lointain. Le covoiturage se développant, c’est l’idéal pour voyager à moindre coût et ne pas se sentir seul le long du trajet. Je n’ai jamais été déçue de mes escapades par ce biais que je recommande, avec quelques précautions à prendre avant de réserver au préalable.

Même lorsque j’ai eu une vie active, je prenais les transports en commun, ou me déplaçais à pied ou encore à vélo. Pour la petite anecdote, pour un de mes emplois, j’avais une heure de transport de chez moi, à mon poste (j’ai toujours vécu en province, donc loin de la RATP), et un jour d’hiver, nous avons eu d’importantes chutes de neige (plutôt rare dans la région où j’habitais avant, proche de Poitiers) et j’ai eu beaucoup de chance en prenant le dernier bus de la matinée circulant jusqu’à mon poste de travail, toutes (ou presque) mes collègues sont arrivées avec plus de 3 heures de retard quand moi je n’avais que 10 petites minutes à rattraper.

Bien sûr tout ceci demande une certaine organisation au quotidien, c’est certain, et de plus en plus de personnes utilisent les transports en commun. Entre les soucis de parking, les frais d’entretien d’une voiture et tous les soucis inhérent à la conduite d’une voiture en ville, la question est vite résolue.

Et pour les voyages, certes ils sont plus longs (quoique, quand on prend l’avion… les délais se raccourcissent considérablement), et la fatigue est différente. Ce que je savoure, c’est de profiter des paysages qui défilent devant mes yeux et savourer.

Je me rends compte ainsi, qu’avec les années, j’ai appris à me dispenser de permis, que ce qui peut être un frein pour certains est pour moi synonyme d’indépendance. Cela me pose moins de soucis et de stress inutiles dans un quotidien déjà suffisamment tourmenté par d’autres préoccupations.

Certes, je pourrais davantage me déplacer où je voudrais, quand je pourrais, j’ai pris cette habitude de m’organiser autrement, de prendre le temps de faire ma petite recherche et réaliser mon trajet de manière optimale. Cela passe aussi par l’utilisation des transports en commun, de plus en plus recommandée pour améliorer la situation environnementale…

Et toi, as-tu ce précieux sésame, ou, as-tu choisi (ou non d’ailleurs) de ne pas passer le permis ?

C’est à ton tour de me répondre à cette question dans les commentaires de cet article. Tout point de vue est le bienvenu 😉

Quand la flamme de la passion vacille…

Hello toi !

J’espère que tout va bien en cette période fraîche. Aujourd’hui, je viens te parler d’un sujet qui me tient à cœur, celui de la passion, et plus particulièrement de ces moments où l’intensité de notre passion diminue un peu, que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles.

Pensive…

Ceci n’est que mon témoignage personnel, si tu souhaites partager le tien, l’espace des commentaires est ouvert, n’hésite pas à venir t’exprimer. Mon site est avant tout un lieu de partage, et chacun.e est libre de penser ce que bon lui semble.

Ces derniers jours, alors que je parlais de tout et de rien avec un ami, nous en sommes venus à parler des jeux récents à venir, nos attentes et nos jeux en cours. Depuis quelques jours, j’ai repris une activité professionnelle, et je dispose ainsi de moins de temps libre, ce qui ne m’empêche pas de me faire plaisir avec d’autres activités.

Le temps que je consacre au jeu vidéo est moindre, et hormis quelques courtes sessions sur Animal Crossing (oui, encore et toujours, 6 mois après sa sortie), je ne joue pas beaucoup. Je suis un peu en retard sur l’actualité vidéoludique et mon intérêt pour les prochaines consoles reste encore limité.

Serait-ce que ma passion pour le jeu vidéo a diminué ou bien que j’ai besoin de me détendre autrement, pour mieux y revenir ?

Cela m’est déjà arrivé par le passé de ne pas jouer pendant de longues périodes, parce que je n’avais pas accès aux consoles du foyer. Malgré tout, je suivais, avec plus ou moins d’assiduité, l’actualité vidéoludique.

Mes expériences dans le jeu vidéo sont limitées, contrairement à certains joueurs qui ont connu de nombreuses consoles, je n’en ai pas possédé beaucoup. J’ai donc raté certains jeux cultes aujourd’hui et il m’arrive parfois de ne pas pouvoir prendre part à une discussion car je n’ai rien à dire…

En ce moment, je réalise que je m’occupe autrement, avec d’autres occupations et centres d’intérêt, et échange avec des passionnés, toujours dans le respect de chacun. C’est notamment grâce à Instagram que j’ai pu « connaître » des personnes de tous âges et de différents endroits sur la planète. Avec la période de confinement, j’ai réalisé que j’arrivais à avoir des divertissements variés, et ce, malgré un manque de contact humain qui me fait encore défaut aujourd’hui.

Sans doute qu’un jour, cette flamme se ravivera et je jouerai davantage… ce n’est peut-être que provisoire. Dans la vie, on évolue, on change et on découvre de nouvelles choses qui nous intéressent davantage et nous passionnent.

Cela ne m’empêchera pas de parler de ma passion et de jeu vidéo sur mon site, mais ce sera plus ponctuel, occasionnel.

Et toi ? T’est-il déjà arrivé de ressentir cette baisse d’enthousiasme pour une de tes passions ?

Nous pouvons en discuter si le cœur t’en dit 😊

A très bientôt sur le site !

Vivre avec une maladie invisible

Hello cher lecteur,

Aujourd’hui, je reviens pour te parler d’un autre thème qui me touche beaucoup, et qui risque de te parler sans doute, ou quelqu’un de ton entourage, je souhaite aborder le sujet sensible des maladies invisibles.

Aujourd’hui nous sommes nombreux (et nombreuses) à vivre avec ce que l’on appelle une maladie invisible. Elle peut prendre différentes formes, troubles psychiques (et non psychiatriques comme je l’entends bien souvent) ou neurologiques ou même musculaires. Et ce, parfois en le cachant à nos proches (amis ou familles).

En ce qui me concerne, seuls quelques rares amis savent de quoi il retourne. Je ne vais pas évoquer les détails de ma pathologie ici, dans cet article, car je préfère le laisser dans mon jardin secret. Tout ce que je peux en dire, c’est qu’elle m’impose de suivre un traitement au quotidien, avec des contraintes qui ne sont pas toujours agréables, des effets secondaires qui eux aussi peuvent se révéler difficiles à gérer car non-maîtrisés.

L’incompréhension domine les pensées des proches, mais aussi la crainte de voir notre état de santé empirer. Quand d’autres personnes choisissent la solution de facilité : fuir et dénoncer. Quelle bonne idée que de fuir ! La différence, quelle qu’elle soit fait peur, mais de là à abandonner quelqu’un sous le seul prétexte de la maladie… c’est de la lâcheté pure et simple !

Souvent, j’entends des propos blessants, affligeants voire même dégradants pour nous, atteints de ces maladies que personne ne peut voir, ni même ressentir. Il existe bel et bien des associations d’entraide pour les malades, familles et proches de ces mêmes personnes. J’ai fait le choix de ne pas me rendre à leurs réunions, pour ne pas avoir à subir les regards des autres malades, et parce que j’ai déjà suffisamment de rendez-vous qui me mettent la réalité des choses face à moi, que ce ne serait qu’uniquement me rajouter de l’anxiété supplémentaire.

Un autre point qui est difficile à accepter, c’est au niveau du monde du travail. Le sujet reste encore tabou et chacun ne souhaite pas toujours étaler sa vie privée auprès de collègues qui peuvent parfois se montrer intrusifs et très curieux de ce qui peut nous arriver. Et cela demande aussi parfois des rendez-vous médicaux qui ne sont pas toujours acceptés ni compris par des supérieurs qui ont du mal à comprendre nos besoins. Que dire aussi de notre incapacité à occuper certains postes, et de l’impossibilité de tout justifier. Bref, il y a encore beaucoup de travail d’acceptation à ce sujet.

En résumé, tu l’auras compris, il n’est pas simple que de vivre avec un mal invisible (quel qu’il soit) au quotidien. Nous sommes dans une société où chaque différence effraie. Si tenté que nous tentons un minimum d’expliquer ce que nous avons reste encore complexe, et le temps d’acceptation est fondamental pour avancer dans la vie. Se sentir soutenu par ses familles et amis est primordial pour mieux affronter les autres personnes qui ne nous connaissent pas ou très peu.

Ce sujet avait pour moi un intérêt d’être abordé sur mon blog, en réponse à de nombreuses questions posées, et aussi pour côtoyer d’autres personnes concernées, si cet article peut aider quelqu’un, ce sera un premier pas.

Si tu as des questions, n’hésite pas. Je répondrai avec plaisir sauf si elles entrent trop dans un domaine privé.

A bientôt sur le blog.

Enaid

Ce jour qui a changé ma vie !

Hello cher lecteur !

Un nouvel article dans ma rubrique Confidences aujourd’hui, sur un thème bien différent que mes écrits précédents.

Le sujet du jour est à la fois un moment heureux pour moi, car depuis ce jour, bien des choses ont évolué dans ma vie, et j’en suis plutôt fière. Mais pour parvenir à ce résultat, j’ai traversé de nombreuses étapes, de doute, d’embûches, où j’ai parfois trébuché voire même où je suis tombée de (très) haut !

Et puis vient un moment où l’envie de changement prend la place sur le doute, et on ose se lancer dans une aventure, avec des conséquences plus ou moins prévues…

Au moment où j’écris ces lignes, je repense au chemin parcouru, en me disant que je ne regrette en aucun cas mon choix.

Cela fait déjà bientôt 6 ans que j’ai pris cette décision, et 5 que ce jour est arrivé ! Mais avant, retour en arrière pour mieux comprendre en quoi ce choix a été important.

Mon combat contre l’obésité a commencé très jeune. D’aussi loin que je me souvienne, j’ai grandi en surpoids. Avec les désagréments à l’école auprès des autres enfants, pour se prolonger au collège et plus tardivement au lycée. Pendant mes études supérieures, ce fût une calamité ! J’ai intégré un BTS avec une proportion de jeunes femmes important (Environ 94% de ma promo). Les propos reçus étaient bien loin d’être bienveillants, jusqu’au jour des examens oraux finaux ! Cela ne m’a en rien empêché de réussir à obtenir, tant bien que mal ce fichu morceau de papier qui aujourd’hui a une valeur somme toute relative…

L’obésité, parlons-en. En quelques mots, pour dire que quelqu’un est obèse, on calcule le BMI (pour Basic Mass Indice) aussi appelé IMC en français (pour Indice de Masse Corporelle), unité aujourd’hui remise en question par de nombreux médecins, dans différentes études. Pour obtenir ce chiffre, il suffit de diviser son poids par sa taille au carré (la taille, en mètres, par la taille en mètres). Ensuite, selon le chiffre obtenu, on part de notions comme la maigreur (pour les personnes anorexiques notamment), lorsque ce chiffre est de 18 ou moins, et à partir de 25, on commence à parler de surpoids, et quand ce chiffre dépasse le seuil des 35, on parle d’obésité dite morbide (quel qualificatif agréable me diras-tu…).

Me concernant, j’ai atteint le triste record de 47 ! Ce qui est très (très) inquiétant ! J’ai pendant de longues années, à partir de mon adolescence (au moment où je commençais doucement à m’éloigner du domicile familial), tenté des suivis nutritionnels, avec des rééducations alimentaires. Je ne parle pas de régimes, volontairement. Pour moi, le mot régime est à proscrire car il est à mon sens synonyme de privation, ce qui ne présage rien de bon lorsque l’on entre dans une phase de stabilisation.

Un jour, alors que j’allais consulter ma nutritionniste, celle-ci me parle de chirurgie bariatrique, aussi appelée chirurgie de l’obésité. (Alors que j’étais mariée à cette époque là, elle demande à mon ex de nous laisser échanger toutes les 2). Elle me présente un dossier relativement épais, me recommande de le lire, et de me poser calmement pour me décider. Dans ce même dossier, des informations sur les méthodes qui existent, avec les contraintes, les risques opératoires, mais aussi une description du parcours de futur opéré, ainsi qu’une liste de médecins reconnus par le réseau obésité du lieu où j’habitais à ce moment-là.

Je l’ai donc écoutée, et ce choix m’appartenait à moi seule. J’ai donc décidé de me lancer pour une sleeve gastrectomie (retrait de 2/3 de l’estomac) et de contacter les premiers médecins pour la batterie d’entretiens et examens recommandés pour réaliser cette intervention. La HAS (Haute Autorité de Santé) préconise un délai de 6 mois minimum de parcours pour que le patient puisse facilement réfléchir et éventuellement revenir sur sa décision, mais aussi pour que le collège de praticiens médicaux puisse exprimer un avis favorable ou non.

Pour réaliser ce même parcours, j’ai pris 11 mois, au cours desquels je suis passée par une période de 4 semaines dans un centre pour les personnes en situation de surpoids, pour permettre de reprendre de bonnes habitudes, aussi bien sur le plan alimentaire que sur la pratique d’une activité sportive. Autant reprendre les bonnes habitudes bien avant le jour J !

C’est en octobre 2015 que ce jour tant attendu a eu lieu, sous anesthésie générale et cœlioscopie (intervention qui nécessite quelques petites cicatrices discrètes sur l’abdomen, et qui utilise des gaz pour faciliter l’intervention chirurgicale).

En environ 2 heures (plus quelques unes pour le réveil), ma vie allait changer du tout au tout, et ce, de manière irréversible.

Mon ex ne m’a pas réellement aidée dans ma démarche, mais ça, j’y reviendrai après…

Mon premier repas, a été composé d’une petite cuillère de compote. Oui, seulement. Par la suite, mon alimentation a été décomposée en plusieurs phases, pour habituer petit à petit mon corps à réabsorber les aliments, et aussi réapprendre à savourer ce que je pouvais manger.

Du point de vue, déjà quelques changements, je ne pourrai jamais remanger comme je le faisais auparavant, mon estomac me fait rapidement comprendre quand j’arrive à satiété. La bouchée de trop, et c’est un coup à terminer la soirée aux toilettes ! Je ne peux plus boire de boissons gazeuses, et en ce qui me concerne, je ne peux plus manger ni trop gras, ni trop sucré, et les protéines animales sont de moins en moins bien assimilées par mon organisme.

D’autres changements surviennent. Physiques, cette fois. Qui dit perte de poids, dit amincissement et une nouvelle garde-robe. Mon ex a eu beaucoup de mal à accepter ces changements, et ce qui les a accompagnés !

C’est là que mon couple a commencé à battre de l’aile, et je passerai tous les détails de ce qui’il a pu se passer.

Après une dizaine d’années de couple et quelques années de mariage, nous décidons d’un commun accord que nos chemins se sépareraient.

Depuis donc un peu plus de 3 ans, je reprends ma vie en mains, et accepte de mieux en mieux mon image corporelle, quel bonheur que de pouvoir aller faire les boutiques et me faire plaisir, savourer ce que j’aime manger, en ne me privant de rien (sauf ce que je ne peux plus manger, pour des raisons purement personnelles…) Et surtout je revis !! En voyageant, en rejouant aux jeux vidéo et en savourant mes passions que j’avais un peu délaissées pendant toutes ces années !

Je terminerai cet écrit, avec les mots suivants : Avant de juger quelqu’un sur son apparence, ou son handicap visible ou invisible, sa couleur de peau, son orientation sexuelle ou religieuse… ou tout autre chose qui pourrait être différent, apprends à découvrir cette même personne et son parcours de vie !

Si tu veux parler de ton expérience, ou d’un jour qui a marqué ta vie, les commentaires te sont ouverts. Et si tu souhaites échanger sur le parcours médical, c’est aussi dans la zone des commentaires.

Par ces mêmes lignes, une pensée à tous les médecins rencontrés et les personnes qui les ont entourées dans ma démarche et qui continuent à m’accompagner. Une autre pensée va vers tous les amis qui m’ont soutenue et sont encore là après toutes ces années ! Merci à tous !!

A bientôt !

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