Génération SEGA, volume 1 de Régis Monterrin

Bonjour ma petite plume,

J’espère que tout va bien en cette fin de première semaine de janvier… que dirais-tu d’un peu de lecture pour toi ou une idée cadeau pour un.e lecteur.trice qui aime le monde vidéoludique et son industrie ? Je te propose aujourd’hui mon ressenti sur l’ouvrage GENERATION SEGA, volume 1, écrit par Régis Monterrin.

Qui est Régis Monterrin ?

Rédacteur spécialisé pour le jeu vidéo, il a notamment écrit sur des sites comme jeuxvideo.com ou bien encore Jeux vidéo magazine et dans des magazines comme Joypad. Il a écrit plusieurs livres sur le jeu vidéo et a collaboré au livre L’Histoire de Sonic, paru chez Third Editions (une lecture que je recommande, au-delà de ma passion pour le hérisson bleu…).

Aujourd’hui, je viens te parler de son dernier livre, paru aux éditions Omaké Books le 12 août dernier et disponible dans toutes les bonnes librairies.

Passons à un bref résumé de ce livre…

Ce premier tome revient sur l’histoire de la marque, née aux Etats-Unis au début du XXème siècle. D’abord connue pour ses machines d’arcades telles Periscope, c’est en arrivant sur l’archipel nippon et avec l’émergence du concurrent local Nintendo dans le secteur des jeux vidéo de salon, que SEGA a franchi le pas et s’est lancée dans l’aventure de la fabrication et de la commercialisation de consoles de jeux vidéo.

C’est ainsi que naît au Japon la SG-1 000 (commercialisée uniquement sur le sol japonais) qui, après quelques modifications, débarquera sur les contrées nord américaines et européennes sous le nom de Master System (console chère à mon cœur, j’y reviendrai dans un article un jour). Cette console a laissé un souvenir ému aux joueur.se.s qui l’ont possédée un souvenir ému. Sa version II, a quant à elle été conçue pour optimiser les coûts de fabrication (et aussi pour prendre moins de place dans nos meubles TV…). Je n’en dirai pas plus mais toute l’histoire de l’arrivée chaotique de la SMS est détaillée dans le livre, avec à la clé quelques anecdotes qui ne manquent pas de pétillant…

Malheureusement la Master System n’aura pas connu le succès escompté et SEGA, dans sa rivalité croissante avec Nintendo, prépare d’ores et déjà sa seconde machine, qui sortira en Europe et au Japon sous le nom Megadrive et Genesis aux Etats-Unis (ceci à cause d’une marque déjà existante).

Avec la Megadrive débarque un hérisson bleu légendaire, Sonic the Hedgehog, qui deviendra la nouvelle mascotte de la firme japonaise… et c’est sur la sortie de cette console qui marquera des générations d’entre nous que s’achève ce premier tome d’une aventure vidéoludique aux multiples rebondissements !

Mon ressenti

J’attendais avec impatience la sortie d’un livre (ou d’une série) retraçant l’histoire de SEGA qui est passionnante. Je n’ai pas encore pris le temps de lire tous les ouvrages de Florent Gorges sur l’histoire de Nintendo qui sont fort intéressants. J’ai grandi du côté bleu de la force vidéoludique, et Sonic a une place chère à mon cœur. Même si en vieillissant, ma consommation de jeux a changé, et le monde du jeu vidéo nous a proposé des aventures de plus en plus variées, avec une évolution appréciable.

Il me tarde de découvrir le prochain tome de Génération SEGA, avec la présentation des consoles telles que la Saturn, qui mérite elle aussi d’être reconnue.

Génération SEGA, volume 1, disponible en librairie.

Editions standard (à gauche) et collector (à droite) de ce livre passionnant !

Merci à toi pour ta lecture. Si tu as lu ou parcouru l’ouvrage, qu’en as-tu pensé ?

L’espace des commentaires est ouvert pour recueillir ton ressenti.

Je te souhaite une bonne fin de journée et un agréable weekend 😉

A bientôt dans mes Carnets 😉

Le jeu vidéo peut-il nous donner envie de lire ?

Hello hello hello !


Aujourd’hui sur le blog je souhaite aborder un sujet qui me tient à cœur : celui du lien entre la lecture
et le jeu vidéo.

L’inspiration de ma tribune du jour est cet article paru sur France Info : Emmanuel Macron fait de la lecture une « grande cause nationale » !

Tu pourras apporter tes remarques ou ton avis sur le sujet en commentaire de ce post, tu es libre de
t’exprimer, dans le respect de chacun, cela va de soi.

Je joue depuis très jeune, et pour moi, la lecture va de pair avec le jeu vidéo. Enfant précoce (non
diagnostiquée), j’ai appris à lire alors que je n’étais qu’en maternelle, et j’ai rapidement pris goût à
me plonger dans des univers différents, la lecture étant pour moi un refuge pour m’évader d’un
quotidien qui n’était pas toujours facile.


Je parcourais des ouvrages variés, aussi bien des encyclopédies que des romans aux histoires et
personnages divers.


Lorsque j’ai découvert le jeu vidéo, j’ai pris plaisir à voir ce côté évasion qui me plaisait dans la
lecture, et les nombreuses lignes de dialogue qui accompagnaient ma première expérience
vidéoludique qu’était Alex Kidd in Miracle World (jeu auquel je consacre un article ici même : Un oeil dans le retro : Alex Kidd in miracle world).

Ces « pavés » de texte étaient uniquement disponibles en anglais, et chez moi, personne ne parlait
un seul mot de la langue de Shakespeare. Je dus donc me documenter pour tenter de comprendre ce
que m’indiquaient les personnages que je rencontrais au fil de mon aventure. J’ai entrepris de
traduire ces textes et j’ai ainsi mieux compris le contexte de l’aventure et des lieux que je traversais
au fil du jeu.


Au fur et à mesure que je découvrais le jeu vidéo, je me suis rapidement rendue compte de mon
affect pour les jeux narratifs, qui racontent une histoire dans laquelle nous joueurs pouvons
interférer. Ce qui n’est pas sans rappeler (pour une certaine génération d’entre nous) Les livres dont
vous êtes le héros
. Pour les plus jeunes qui me liraient, c’est une autre manière de découvrir la
lecture, et se sentir plongé.e dans une aventure unique, puisque chaque lecteur(trice) vivra
l’expérience différemment.

Petit florilège de titres disponibles – photo non personnelle


Les jeux narratifs, selon moi, incitent à lire, d’une part chaque élément de l’intrigue est important, mais il est
essentiel de bien explorer ce qui nous entoure, car chaque détail compte (un objet, une musique…)
certains paraissant insignifiants nous aident à mieux comprendre ce qui nous attend. Les différents
choix possibles nous captivant et rendant ainsi l’aventure vécue très personnelle.


Je prendrai pour exemple Detroit : Become Human de Quantic Dream (disclamer : je ne cautionne en
aucun cas ce qui se passe dans le studio et je ne parlerai ici que du jeu mentionné). David Cage,
directeur du studio et scénariste, évoquait non moins de 2 000 pages de préparation pour l’intrigue
de ce jeu qui nous pose la question de la place des robots dans notre société actuelle et dans un
avenir proche. Certains choix proposés sont cruciaux pour la suite des événements quand d’autres se
révèlent irréversibles dans notre partie en cours. De nombreuses fins sont ainsi possibles en fonction
de nos sélections.

Comment ne pas parler également de ma licence de cœur, à savoir Life is Strange du studio Dontnod. Dans cette aventure, le.la joueur.se est confronté à quelques situations délicates, celles-ci pouvant nous toucher de l’intérieur, rappelant pour certaines personnes d’entre nous à des moments que nous avons vécus, de près ou de loin et touchant ainsi à nos émotions. Je ne dévoilerai rien de l’intrigue, mais un certain passage marquant va bouleverser votre expérience…


Dernier exemple avec Accross the grooves de Nova-Box (dont je parle ici : Mon ressenti sur : Accross the grooves) où Alice, protagoniste, effectue un voyage musical au travers de destinations variées avec des rencontres qui
vont évoluer au fil de l’histoire. Certains choix vont influer sur le déroulement du jeu et ainsi nous
faire découvrir différemment les personnages clés de ce roman graphique interactif.

Les exemples sont nombreux, et dans d’autres genres de jeux. Les lister tous serait trop long mais je
pense notamment aux RPG qui voient des personnages évoluer dans des univers sur lesquels ils
interagissent de manière plus ou moins importante.

Pour moi, lorsque l’on me dit que la lecture n’a plus sa place dans nos quotidiens, je pense que nous
devrions prendre davantage le temps de nous poser au calme, et savourer de précieux moments
plongés dans des aventures diverses et variées, pour nous évader et cultiver notre imagination.


Que ce soient des romans, nouvelles, bandes dessinées ou même des articles variés. L’éventail de
choix est tellement vaste que chacun(e) y trouvera rapidement son compte 😉

Et toi, qu’en penses-tu ?

C’est dans les commentaires que je t’invite à me répondre, que tu sois ou
non en accord avec mes arguments. Echangeons en toute sérénité et dans le respect mutuel.

Merci pour ta lecture de ma tribune !

Tueurs en série sur le divan, de Jean-Benoît Dumonteix et Joseph Agostini

Bonjour ! Bonjour !

Nous sommes vendredi ! Et bien souvent, c’est pour moi le jour où je partage mes lectures à l’occasion du #VendrediLecture !

Je tiens à remercier les éditions Envolume pour l’envoi du livre et à Dominique Lhotte pour la mise en relation avec cet éditeur. Par ailleurs, je remercie ce dernier de m’avoir envoyé quelques informations biographiques sur les auteurs, ainsi que quelques éléments me permettant de rédiger cet article.

Présentation des auteurs

Jean-Benoît Dumonteix

Ce psychologue clinicien et psychanalyste a écrits différents documents et il a notamment co-écrit Les Sex Addicts et est l’auteur du roman Retrouver Gabrielle.

Joseph Agostini

Lui aussi psychologue clinicien et psychanalyste, ce dernier intervient dans différents media tels RTL, le Huffington Post. Spécialisé dans l’inconscient, il est l’auteur de différents livres « sur le divan » et est l’auteur du roman La traversée des mensonges.

L’ouvrage

Au travers de ce livre, nous avons une analyse professionnelle, au travers de termes accessibles à toutes et à tous, avec l’utilisation de références dans le domaine de la psychologie tels que Freud ou Lacan, le tout basé sur des documents d’archives récoltés au travers des différentes déclarations des tueurs en série évoqués mais aussi des interventions de leurs avocats ou citations de passages lors des procès des dits meurtriers.

En abordant d’un point de vue psychanalytique le portrait de quatre tueurs : Guy Georges, Thierry Paulin, Michel Fourniret et Marcel Petiot, nous découvrons l’enfance de ces derniers et ce qui a pu les conduire à cette attitude et à leur perversion et leur appétence pour le crime.

Pour le commun des mortels, les parcours de vie de ces personnes reste obscur et bien souvent limité aux propos de la presse ou les déclarations de leurs défenseurs. Or, l’origine de ces monstruosités réside bien souvent dans l’enfance, voire même la conception de ces enfants au vécu particulièrement difficile.

Mon ressenti

J’ai littéralement « dévoré » ce livre le weekend dernier, tant les éléments étaient intéressants et habilement abordés. J’ai tout de même pris un moment de pause entre chaque personnage abordé, histoire de me remettre de mes émotions, pour les victimes de ces tueurs en série qui ont marqué l’histoire judiciaire nationale.

Lectrice de romans policiers et autres thrillers, ici la réalité dépasse la fiction et j’ai pu ainsi découvrir plus en détails certains points psychologiques de ce qui peut conduire à une descente aux enfers.

Cet ouvrage est pour moi passionnant, et reste tout de même réservé aux plus avertis. Celui-ci est disponible depuis le 10 mai dernier dans toutes les librairies !

Voici pour mon ressenti sur ce livre, qui j’espère t’aura donné envie d’en savoir plus !

A bientôt sur le blog 😉 Très bonne fin de semaine !

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