C’est à ton tour de me répondre à cette question dans les commentaires de cet article. Tout point de vue est le bienvenu 😉
Plus de 30 ans, et sans permis, c’est possible ?
Bonjour chère lectrice, cher lecteur,
Aujourd’hui je sors ma plume pour aborder avec toi un sujet qui revient
souvent au coeur de mes discussions entre amis, ou dans le milieu
professionnel… « pourquoi n’as-tu toujours pas mon permis, et ce, à plus
de 30 ans ? »
C’est là que bien souvent un air d’exaspération me prend… je ne le laisse
pas toujours sortir et le garde bien enfoui en mon fort intérieur.
Je prends le temps d’une courte réflexion et d’une bonne inspiration, mes
arguments étant déjà prêts (quand on te pose la question plus d’une fois, ton
discours ne change pas, seule la formulation change…).
J’explique que depuis que je suis partie jeune du foyer parental, avec comme
idée de prendre mon indépendance, loin de moi l’envie de passer mon permis. A
l’âge où les copains de classe s’en souciaient, j’avais d’autres
préoccupations. Il se trouve aussi que mes parents m’ont bien fait comprendre
que je devais me l’auto-financer. Or, un permis n’est pas gratuit et que cela
représente aujourd’hui un budget conséquent.
Pendant mes études supérieures, et encore aujourd’hui, je suis utilisatrice
des transports en commun, train, bus, tram… je me débrouille toujours pour
mes déplacements plus ou moins lointains. Le covoiturage se développant, c’est
l’idéal pour voyager à moindre coût et ne pas se sentir seul le long du trajet.
Je n’ai jamais été déçue de mes escapades par ce biais que je recommande, avec
quelques précautions à prendre avant de réserver au préalable.
Même lorsque j’ai eu une vie active, je prenais les transports en commun, ou
me déplaçais à pied ou encore à vélo. Pour la petite anecdote, pour un de mes
emplois, j’avais une heure de transport de chez moi, à mon poste (j’ai toujours
vécu en province, donc loin de la RATP), et un jour d’hiver, nous avons eu
d’importantes chutes de neige (plutôt rare dans la région où j’habitais avant,
proche de Poitiers) et j’ai eu beaucoup de chance en prenant le dernier bus de
la matinée circulant jusqu’à mon poste de travail, toutes (ou presque) mes
collègues sont arrivées avec plus de 3 heures de retard quand moi je n’avais
que 10 petites minutes à rattraper.
Bien sûr tout ceci demande une certaine organisation au quotidien, c’est
certain, et de plus en plus de personnes utilisent les transports en commun.
Entre les soucis de parking, les frais d’entretien d’une voiture et tous les
soucis inhérent à la conduite d’une voiture en ville, la question est vite
résolue.
Et pour les voyages, certes ils sont plus longs (quoique, quand on prend
l’avion… les délais se raccourcissent considérablement), et la fatigue est
différente. Ce que je savoure, c’est de profiter des paysages qui défilent
devant mes yeux et savourer.
Je me rends compte ainsi, qu’avec les années, j’ai appris à me dispenser de
permis, que ce qui peut être un frein pour certains est pour moi synonyme
d’indépendance. Cela me pose moins de soucis et de stress inutiles dans un
quotidien déjà suffisamment tourmenté par d’autres préoccupations.
Certes, je pourrais davantage me déplacer où je voudrais, quand je pourrais,
j’ai pris cette habitude de m’organiser autrement, de prendre le temps de faire
ma petite recherche et réaliser mon trajet de manière optimale. Cela passe
aussi par l’utilisation des transports en commun, de plus en plus recommandée
pour améliorer la situation environnementale…
Et toi, as-tu ce précieux sésame, ou, as-tu choisi (ou non d’ailleurs) de ne
pas passer le permis ?
Oui, c’est possible. Et mon emprunte carbone s’en porte bien.
La question des transports est toujours épineuse. Mais dans mon cas, la voiture c’est un peu compliquée. Et s’en passer c’est cool. Tout simplement. Je vis sans bagnole. Libre.
Moi j’ai passé le permis comme une tache à accomplir non comme une necessité car j’avais 19 ans à l’époque et j’allais à l’université en train.
Le choix d’avoir une voiture m’est venu plus tard vers 24 ans quand j’ai commencé à travailler et toucher un salaire. Quand on est jeune et insouciant, qui dit salaire dit envie de le dépenser en partant en vacance. Pour choisir plus facilement sa destination (blablacar n’était pas encore apparut) la voiture me donnait plus de choix et liberté.
C’est un ressenti qui se comprend. Je me suis toujours débrouillée sans. Mon ex avait une voiture, ce qui ne m’empêchait pas de réaliser certains déplacements en transports. La liberté est différente et chacun y trouve son compte.
Hello ! Je ne me sens pas trop concernée car j’ai le permis depuis huit ans et je me sers régulièrement de mon véhicule. Ceci étant dit, il est idiot de mettre la pression à quelqu’un pour passer le permis. D’une part, ça demande beaucoup de temps et d’argent. Ensuite, certaines villes sont très bien desservies en transports en commun. Je relativiserais mon propos en disant que ça me fait mal au coeur que certaines personnes aient le permis mais ne prennent pas de voiture, pour une raison ou une autre. C’est vraiment dommage. Depuis que je vis en Ile de France, je vois bien combien les transports en commun peuvent aussi être contraignants. Cette année a été particulièrement révélatrice entre les Grèves de décembre, puis la situation sanitaire. Mais au final, chacun vit comme il l’entend.