Hello toi…
Nouvelle rubrique ce jour, intitulée La Plume d’Enaid, en référence à mon second blog dédié à l’écriture que je ne vais plus alimenter, non pas par manque d’envie ou de temps, mais parce qu’il m’est plus naturel de venir écrire ici, que sur ce dernier.
Ces articles prendront une forme épistolaire (sous forme de lettres ouvertes) et aborderont des thèmes personnels.
Ce post est un repost d’un contenu déjà publié. Merci pour ta compréhension et bonne lecture.
Bonjour cher lecteur, cher lectrice,
Je ressentais l’envie d’écrire de bon matin, après une balade matinale énergisante et revigorante.
Une confidence du jour quelque peu particulière puisque je viens te parler du lien entre écriture et thérapie.
Comme tu as pu le lire, je suis une vraie passionnée d’écriture, et même si j’ai quelque peu diminué les contenus rédigés, il n’en demeure pas moins que ce besoin est pour moi quelque chose de vital. Une journée sans écrire pour moi (même si ce ne sont que quelques lignes) est quelque chose de difficile. Et là, se pose la question, écrire oui, mais à propos de quoi ?
Écrire un ressenti sur un moment vécu, une émotion traversée, ou tout autre chose (une envie d’achat ou un besoin)… parfois je griffonne sur le papier ce que je n’ose dire, par timidité/réserve ou parce que le destinataire du message n’est pas en mesure de lire/recevoir ce même message.
Il m’arrive parfois de me réveiller en pleine nuit, avec une idée de rédaction en tête, certaines fois, j’arrive à me rendormir en me disant « ça attendra demain, au réveil », il se peut que je ne puisse pas l’ôter de mon esprit, ce qui me tient éveillée et je dois alors tâtonner pour trouver un crayon et un post-it pour noter, et quelques fois ce ne sont que quelques mots…
Je parle de thérapie. Ce mot est très justement choisi. Pour des raisons médicales, j’ai un suivi hebdomadaire/bihebdomadaire, qui m’aide à libérer ce que j’ai sur la conscience mais aussi tenter de verbaliser oralement mes émotions.
Mon thérapeute connaît ma passion de l’écrit, je lui fais part régulièrement de ce que je poste sur mes Carnets et de tout ce que je peux écrire de toute part, et celui-ci m’encourage à le faire. Pour certains écrits, il me suggère de les lire à voix haute, ce qui me permet de me rendre compte de la teneur de certains d’entre eux.
L’écriture est selon moi un art, qui comme la peinture, la sculpture ou la musique, qui est aussi un moyen d’expression. De nos jours, avec l’utilisation de smartphones ou autres tablettes, avec la présélection des mots, aucune faute d’orthographe ? Je n’y crois pas vraiment… et quand on me trouve l’excuse de ne pas avoir le temps, c’est pourtant simple de prendre un peu de temps pour se poser et écrire, manuellement, ne serait-ce qu’un petit mot doux, à soi-même ou à un proche !!
L’écriture a certes une vertu pour moi artistique, mais elle permet de transmettre de manière pérenne une information, un message, comme le dit l’adage « les paroles s’envolent, les écrits restent », que je rejoins tout à fait, pour moi, les mots écrits ont plus de valeur. Quand nous retrouvons d’anciens documents écrits, nous nous replongeons avec curiosité à l’idée de savoir ce que ces lignes représentent…
Dans un monde où le dématérialisé prend de plus en plus de place, je pense que l’écriture a, pour le moment, encore de beaux jours devant elle. Je suis moi-même consommatrice de contenus dématérialisés, mais je me demande comment nos enfants et les générations suivantes apprendront à « écrire » si nous devions n’apprendre que via des écrans ?
C’est pourquoi je continuerai à écrire, autant que possible, pour soulager mon esprit et apprendre de nombreuses choses.
Et toi, vois-tu des avantages à l’écriture comparés à l’utilisation d’outils numériques ? Les deux ne sont pas incompatibles mais bel et bien complémentaires… je ne parle pas non plus de la graphie (ou manière de dessiner ses lettres, c’est autre chose).
C’est ici que je dépose ma plume…
Bien à toi,
Enaid
C’est un format original et tu as une jolie plume. Je te comprends tout à fait. L’écriture est thérapeutique. On écrit avant tout pour soi, pour déverser quelque chose ou pour se faire du bien. Si on est lu et apprécié en plus, ça, c’est juste un bonus !