Ces moments « sans »…

Hello hello!

Aujourd’hui, quelques petites confidences, qui te parleront sans doute, ou pas. Qu’importe, j’avais besoin de les partager.

Je viens aborder un sujet quelque peu délicat, celui des moments où l’on a l’impression que rien ne va, que notre niveau d’énergie est au plus bas, que notre inspiration nous abandonne avec ce fameux « syndrome de la page blanche » qui se présente devant nous.

Comme tout à chacun, il m’arrive de traverser ces périodes, et avec le recul et un peu de travail sur moi-même avec des phases d’introspection, j’ai compris que ces moments étaient nécessaires pour nous permettre de nous construire et de mieux nous comprendre.

Que m’arrive-t-il donc aujourd’hui ?

Je m’explique.

J’ai peur du vide, et ce, dans tous les sens du terme. Aussi bien, celui dans la nature tout comme ce qui est trop calme, sans aucun mouvement ou activité. Cela tourne rapidement à l’angoisse. Je n’irai pas dire ce qui les motive car elles touchent du domaine du psychique et je ne suis pas professionnelle du secteur pour les décrire précisément.

Jusqu’à il y a un an, date du premier confinement, il était difficile pour moi de ne rien faire, de me poser sans activité. Étrangement, j’ai commencé à me regarder de l’intérieur, et je me suis découverte. Avec cet isolement imposé, je me suis rendue compte que prendre du temps pour soi est essentiel pour notre équilibre de vie.

Les weekends étaient alors bien remplis, entre déplacements en conventions, soirées entre amis, et bien plus encore. Du jour au lendemain, situation sanitaire oblige, tout s’est soudainement interrompu. J’ai eu des périodes difficiles, de doute, avec des crises d’angoisses liées à la solitude. Ma pathologie n’aide en rien car je peux passer rapidement d’un état de tranquillité à une chute dans les abysses d’où il est parfois difficile de remonter – je suis aujourd’hui stabilisée depuis quelques mois, et ce pour mon plus grand bonheur.

Petit à petit, j’ai instauré des moments de pause, qui ont été bénéfiques plus rapidement que je ne le pensais. Comment ? En m’éloignant des réseaux sociaux, des personnes toxiques qui m’entouraient et en m’isolant dans ma petite bulle. Reprendre des activités saines pour l’esprit, ce qui se traduit par un double bien-être puisque mon corps me réclame ces parenthèses dans un quotidien anxiogène et oppressant.

J’ai mis en place des petites choses simples, comme des séances de méditation, le matin pour éveiller mon corps et mon esprit à la journée qui m’attend et le soir, avant de me coucher pour évacuer les mauvaises ondes accumulées au fil de la journée écoulée. J’y reviendrai dans un article plus détaillé.

Je renoue aussi avec des passions que j’avais délaissées du fait d’un emploi du temps (trop) rempli. Maintenant, mes soirées sont dédiées à des passe-temps qui m’apportent beaucoup de choses, de nouveaux savoirs, mais aussi à savoir dire stop. Je reste active sur internet certains soirs, mais cela reste désormais ponctuel.

Je reviens donc à mon sujet de ces moments sans.

Lorsque je dis qu’ils nous sont nécessaires, ils nous font surtout réaliser que nous ne sommes pas des machines, et avons droit de nous déconnecter du monde qui nous entoure, je me rends compte que nous sommes sur-sollicités de toute part. Or, poser nos quotidiens au calme est bien agréable. Sortir écouter le silence (oui, il s’écoute) ou les sons de la nature qui se réveille avec le retour du printemps… apaisant et rassurant. Se laisser porter par un bon livre avec une histoire ou avec un film… les activités sont multiples ! Chacun y trouvera son compte !

Quelques conseils

Si à un moment tu te retrouves confronté à cette situation : pas de panique ! (je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire)

Je te recommande tout d’abord de faire un point sur ce qui t’arrive, calmement, en toute quiétude. Tout n’est pas le fruit du hasard, et parfois c’est l’esprit qui prend l’ascendant sur le corps et qui souhaite te mettre en mode apaisant pour éviter la surchauffe. Pour avoir vécu la triste expérience du burn-out, c’est quelque chose que je ne souhaite à personne.

Prends du temps pour toi, tes proches, avec des activités qui te tiennent à cœur et qui te permettent de te canaliser. Cela peut être de la lecture, regarder des films ou séries ou des créations artistiques, et laisser libre court à ton imagination est quelque chose de bénéfique pour la santé !

Sortir (dans la mesure du possible, et dans le respect des règles actuellement en vigueur, cela va de soi), prendre l’air, aérer nos neurones. J’apprécie de tels moments, même si je l’avoue, les annonces récentes m’ont déroutée, dégoûtée. J’avais envie d’aller au bord de l’océan le weekend dernier et la limite des dix kilomètres est pour moi injuste. C’est comme cela. J’espère juste qu’elle ne durera pas trop longtemps. En attendant, je découvre des lieux de la cité nantaise que je ne connais pas, ce qui fait du bien.

Commencer la méditation, avec des applications gratuites (je prévois un article sur ce thème prochainement) avec des objectifs personnels, nul besoin de programmer des séances longues ou quotidiennes. Nous sommes toutes et tous différents et notre réception d’une telle pratique peut aussi évoluer avec le temps. Tout comme chaque « traitement », les effets demandent plus ou moins de temps pour se révéler.

D’autres conseils sont bons à prendre, et si tu en as quelques uns à partager, n’hésite pas à les proposer dans les commentaires… Ceux-ci sont ouverts à toutes et tous, et toute idée est la bienvenue !

Mes commentaires ou messages privés sont ouverts si tu ressens le besoin de t’exprimer à ce sujet ! Mon blog est avant tout un espace de partage.

Je te remercie pour ta lecture !

A bientôt sur le blog !

2 commentaires sur “Ces moments « sans »…

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  1. Alors là, tu prêches un convaincu. J’ai toujours accordé beaucoup d’importance au temps consacré pour mes loisirs personnels, ou à la solitude, pour me ressourcer. Un peu trop même, et cela n’a fait que se renforcer avec la situation actuelle. J’en viens donc à la conclusion que comme dans toute chose, il faut savoir trouver un équilibre. Dans tous les cas, il est vrai que trop vouloir rester seul(e), ou ne pas savoir rester seul(e) dissimule quelque chose sur lequel il peut être utile de méditer. Dans tous les cas, prends soin de toi et au plaisir de te relire ♥

    1. Coucou, ce que je te comprends pour ce besoin de solitude. Tu sais que tu peux venir en discuter à tout moment si tu le souhaiter. Prends aussi bien soin de toi, au plaisir de te lire également ! (je n’ai pas trop lu tes articles récents pour éviter tout spoil).

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